Pour l’ammonium, polluant issu de nos rejets organiques, une forte diminution est constatée depuis 1990 grâce aux progrès des procédés de traitement des eaux usées dans les stations d’épuration. Pour éliminer ce polluant, on utilise une méthode d’épuration biologique : l’ammonium s’oxyde en nitrate pendant une phase d’aération. Ces nitrates sont ensuite réduits en gaz (azote moléculaire) et retourne dans l’atmosphère. Hop, disparition d’une grande partie de ces polluants !
Côté phosphates, la forte diminution de leur teneur est due à un effet combiné :
- la suppression progressive de cette molécule dans les lessives, aujourd’hui interdits,
- l’amélioration du traitement de ces polluants dans les stations d’assainissement.
Résultat, ça va mieux dans la Seine ! Et c’est plutôt (très) important puisque les flux de phosphore rejetés par la Seine représentent près de 70% des apports du bassin Seine-Normandie à la mer.
Pour aller encore plus loin et tendre vers le « 0 polluant », les acteurs locaux tentent de réduire les flux résiduels d’ammonium et de limiter les apports agricoles en phosphates.