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Premier aout 2018, Jour mondial du Dépassement !
Nos modes de vie, nos façons de produire pour se nourrir, se déplacer... la plupart de nos activités puisent dans les possibilités de la planète, notamment les possibilités de la fine pellicule habitée par les espèces végétales et animales , dont la nôtre. Nous puisons tellement qu'en 7 mois, ce que la biosphère pouvait nous offrir en 2018 est épuisé .
Les 5 mois prochains, nous allons vivre à crédit et emprunter aux générations futures ce que nous consommerons. Un emprunt sans clause de remboursement...
Pourtant nous savons que nous ne pouvons pas continuer ainsi. La Biodiversité s'étiole, les pollutions gagnent sans cesse du terrain et leur nuisance s'accroit.
L'espèce Homo sapiens elle même ainsi que ses civilisations sont en danger. L'espèce humaine est devenue une espèce à protéger, au même titre que tant d'autres espèces animales et végétales...
Grâce à toute une partie de la population humaine mondiale, nous avons reculé de plus d'un mois la date du jour du dépassement en 2018. Mais, les populations les moins consommatrices sont souvent les plus pauvres avec un espoir de durée de vie très bas. Nous ne pouvons pas continuer ainsi! Si toute l'humanité vivait comme les français, nous aurions besoin de 2,8 planètes pour subvenir équitablement à ses besoins.
Beaucoup d'initiatives en France et partout dans le monde vont dans le bon sens, sans pour autant prôner le «retour à la bougie».
La «chasse aux gaspis» de toutes sortes est ouverte, pour toute l'année et devra se maintenir en tant que facteur de progrès.
Des pratiques agricoles déjà connues pour leur respect de l'environnement et de nouvelles bien identifiées, ainsi que des évolutions comparables dans l'industrie pourront prendre pleinement part à la réussite du combat pour le maintien de la vie et de la santé des écosystèmes.
C'est dans une biosphère diversifiée et organisée que sont apparus les ancêtres de l'être humain.
L'Homme du 21ème siècle a un beau challenge à relever. Il sait qu'il le doit et qu'il le peut .
En fait, nous sommes conscients de la nécessité de changer de système économique.
C'est notre affaire à toutes et tous !