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Les opposants ont perdu leur dernier recours

Nous relayons ci-dessous, l'article paru dans la Dépêche du 26 Avril 2024
 
"La justice ne les a pas entendus. Au terme d’un énième recours, l’association Évreux Nature Environnement a été déboutée le 28 mars par le tribunal administratif de Rouen."
 
 
 
 

Parce qu’ils ont toujours agi dans la légalité pour contester pied à pied un projet routier qu’ils ont toujours jugé surdimensionné, les opposants au projet de contournement sud-ouest ont tenté, encore une fois, de faire évoluer la déviation vers un contournement à une fois une voie qu’ils estiment suffisant pour la desserte locale.

La baisse du trafic constatée par la Dirno, l’abandon du passage à deux fois deux voies de la RN13 entre Évreux et Chauffour, les compensations forestières qui « ne sont pas réalisées », l’augmentation du coût de l’ouvrage et les autres arguments développés par ENE n’ont pas convaincu le tribunal administratif de Rouen.

 

 « La justice n’a pas jugé sur le fond », regrettent les membres de l’association qui se définissent, non pas comme des opposants, mais comme des « lanceurs d’alertes ».

 

Triste d’une décision qui, selon eux, ne va pas dans le bon sens, ENE pense que les habitants d’Arnières-sur-Iton et de Saint-Sébastien-de-Morsent vont se rendre compte à l’usage des aberrations d’un contournement qui, posé au milieu de nulle part, se résume à « une route de liaisons intercommunales avec des demi-échangeurs qui ne permettront pas les échanges ».

Exemple avec la population de Saint-Sébastien et les services de secours qui, pour rejoindre l’hôpital via la déviation, devront rentrer par l’échangeur de Saint-Sébastien pour rejoindre l’échangeur des Fayaux avant de prendre la direction du centre hospitalier. « Soit dix kilomètres en plus » qui, de fait, inciteront les habitants à utiliser l’itinéraire actuel. Résultat, « comme la déviation de Lisieux où il n’y a pas personne, la déviation d’Évreux ne servira à rien et ne participera pas au développement de la ville ».

 

À moins d’y installer des échangeurs complets et de réduire les voies pour y placer par exemple une voie cyclable et une bande réservée aux bus et aux taxis, plaide ENE.

 

« On le dit depuis toujours, on pense que cette déviation ne sert à rien », martèle ENE en demandant,

encore et toujours, aux élus de revenir à des caractéristiques plus modestes.

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